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Philippe II de Macédoine et Alexandre le Grand

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Philippe II de Macédoine et Alexandre le Grand, rois de Macédoine, ont constitué un Empire dans la seconde moitié du IVème siècle avant J-C qui a durablement marqué le monde Grec autour de la mer Egée et aussi le Moyen-Orient . Bien que rapidement disloqué, cet Empire a conservé des valeurs communes qui permettent de le qualifier d'une manière synthétique: c'est le Monde Héllènistique.

En remontant dans le temps, au début du Vème siècle avant J-C les Grecs rentrent en conflit avec le roi des Perses, Darius I. La lutte de Sparte, d'Athènes et des autres cités contre les Perses a laissé de nombreux souvenirs: Marathon, les Thermopyles, Salamine. A l'issue de ces Guerres Médiques, les cités grecques et surtout Athènes étendent leur influence sur la partie Ouest de l'Asie Mineure.
Bientot les dissensions s'installent entre les cités grecques qui rentrent en lutte les unes contre les autres. C'est le début du déclin des peuples de la Grèce centrale qui est mis à profit par les Grecs du Nord et en particulier par le roi de Macédoine, Philippe II.

La Grèce dans l'Antiquité
Philippe II de Macédoine contrôle une bonne partie des cités Grecques à la suite de sa victoire de Chéronée en 338 avant J-C et à l'établissement de la Ligue de Corinthe. Le fils de Philippe est Alexandre le Grand qui conquiert en quelques années un immense Empire s'enfoncant profondément en Asie. Cet empire contribue à élargir l'influence de la Civilisation Grecque et constitue le Monde Héllènistique.

Au début du IIIème siècle avant J-C, la Macédoine et la Grèce rentrent en Guerre contre les Romains. Ceux-ci sont vainqueurs à Cynocéphales puis à Pydna. Macédoine, Grèce puis Asie Mineure deviennent, en 146 av J-C, des Provinces de l'Empire Romain.

Philippe II de Macédoine   Lutte entre Philippe II et Athènes   La Ligue de Corinthe      

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La Macédoine dans l'Antiquité

La Macédoine se situe au nord de la Grèce et au sud des Balkans, c'est un pays essentiellement continental et montagneux de même que son voisin de l'Ouest, l'Epire. Au Sud, la Macédoine touche la Thessalie dont il est séparé par le défilé de Tempé. Deux fleuves limite le pays, à l'Est, le Strimon et à l'Ouest, l'Axios.
La Macédoine comprend trois régions: La haute Macédoine, la basse Macédoine et la Chalcidique. A l'Ouest, la haute Macédoine, sur le versant du Pinde, est une région d'élevage ou se pratique la transhumance. Outre les Macédoniens on y trouve de nombreux peuples: Elimiotes, Orestes, Lyncestes, Pélagoniens. A l'Est, la basse Macédoine est une plaine avec des prairies et de l'élevage, mais aussi de la culture des céréales. Au Sud, la Chalcidique qui donne sur la mer Egée, on y trouve des cités grecques qui ont été fondées à l'époque archaïque. Cette région fait la liaison entre la Macédoine et le monde grec.
Les macédoniens parlent un dialecte se rattachant à la racine gecque, la langue pratiquée par la cour royale est le koiné, language proche de celui de l'Attique et d'Athènes.
la religion macédonienne est également grecque avec des influence venant des peuples des régions des Balkans. Sur un plan général, les macédoniens se veulent grecs, ils participent au Jeux Olympiques depuis le Vème siècle av J-C, sous le règne de Alexandre Philhéllène.
La structure sociale du royaume de Macédoine est différente de celle des cités grecques. Le roi est entouré par les Hétairoi (compagnons), ce sont les nobles, ils sont fervents d'équitation et de chasse. La masse du peuple est composée de paysans dont le statut est mal connu, on dénombre de 600 à 800000 paysans, ce qui est une population significative. Le centre politique du pays, d'abord en Haute Macédoine, au Vème siècle, s'est progressivement rapproché de la mer jusqu'à l'établissement d'un capitale proche de la mer Egée: Pella.



Les premiers rois de Macédoine (avant 360 av J-C)

La Macédoine est dirigée par une monarchie qui est tenue par la dynastie des Argéades, elle prétend descendre d'Héraklès. Pour exercer le pouvoir, elle s'appuie sur les Hétairoi et sur une armée composée de petits paysans.
Au Vème siècle av J-C, Alexandre Philhéllène développe, comme son nom l'indique, une politique de rapprochement avec les Grecs. Archelaos I (413 - 399 av J-C) poursuit dans le même sens. Le dramaturge Euripide est mort en 406 av J-C à la cour de ce roi, qui est basée dans la cité de Pella.
Les règles de succession sur le trône sont incertaines en raison de la polygamie des rois et les successions sont souvent difficiles et meurtrières. Jusqu'à Philippe II, la Macédoine connait une succession de rois forts, comme Archeleos I, et de rois faibles.
Au nord du pays, des royaumes vassaux cherchent régulièrement à retrouver leur indépendance dès que le pouvoir central est faible. Souvent les Illyriens (au nord-ouest), les Péoniens (au nord) et les Thraces (au nord-est) cherchent à se rendre autonomes et à s'étendre vers la Macédoine et le roi doit donc disposer en permanence d'une force militaire capable de les contenir.




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Philippe II de Macédoine (360-336 av J-C)

Les débuts de Philippe II de Macédoine

Philippe II est né vers 383 av J-C, sous son règne la Macédoine devient la première puissance du monde grec. Jeune, il est otage à Thèbes, dans les années 370 av J-C, dans le cadre d'un traité d'alliance entre cette cité et la Macédoine. Il s'intègre dans la famille de Pélopidas, qui, avec Epaminondas, est l'auteur d'une réforme militaire (la Phalange oblique). Ce dispositif améliore la phalange hoplitique composée de fantassins lourds qui combattent en rang avec lance et bouclier lourd et qui attaque frontalement. La Phalange oblique permet à Thèbes de remporter, sur Sparte, la bataille de Leuctres en 371 av J-C.

L'avènement de Philippe II
II arrive au pouvoir en 360 av J-C à la mort de son frère, le roi Amyntas, il a 23 ans et devient régent pour le compte de son neveu. Il se débarasse vite de cet héritier et se fait acclamer roi par l'armée, c'est la coutume que l'armée proclame le roi de Macédoine, mais en pratique c'est plutôt le roi qui se fait entériner par l'armée.
En 360 av J-C, la situation est difficile pour Philippe II, au sud, Athènes reprend en main les cités grecques de la côte de la mer Egée et surtout, au nord, les Illyriens déclenchent une invasion. Pour faire face à ces dangers, Philippe entreprend la réforme de son armée.

La réforme de l'armée
Il restructure la cavalerie en s'appuyant sur les Hétairoi dont il fait un escadron d'élite, d'autre part il ouvre cette cavalerie à d'autres macédoniens. Il obtient ainsi une force de 2 à 3000 cavaliers (dont environ le dixième d'Hétairoi. La cavalerie macédonienne aura un rôle essentiel dans les batailles à venir.
Une autre transformation est encore plus importante, il organise d'une nouvelle manière la Phalange Macédonienne. Le phalangite n'a plus de cuirasse, il a un petit bouclier de 60 centimètres de diamètre et surtout une grande pique qui fait plus de 6 mètres de long: la sarisse, il la tient à deux mains et un support à la base permet d'assurer l'appui. La sarisse dépasse jusqu'à cinq rangs devant celui qui la tient, à partir du 6ème rang elle est tenue en oblique vers le haut, puis à partir du 9ème, droit en hauteur. L'auteur ancien Polybe la compare à un hérisson. L'intérêt de cette formation est multiple, elle assure la supériorité dans le choc frontal avec la phalange adverse, elle est beaucoup plus mobile car moins lourdement armée et avantagée quand les combats se termine au corps à corps, enfin elle permet d'atténuer l'impact des lancers de fronde d'avant le combat. Sur un autre aspect, son armée est surentrainée, elle est capable de faire des marches forcées de plus d'un millier de kilomètres.
Troisième aspect, l'art de faire le siège des villes, la Poliorcétique. Philippe II améliore les méthodes et techniques et l'armée macédonienne devient redoutable sur cet aspect.
Le royaume est plus peuplé que n'importe quelle cité grecque, d'où une armée à effectifs importants par rapports à celles-ci, même si les cités font appel à des mercenaires (qui leur coûtent cher).



La lutte contre Athènes (357 - 338 av J-C)

Philippe II cherche à agrandir son royaume et il fait porter son effort dans trois directions: vers le sud et la Thessalie, vers les cités grecques des côtes du nord de la mer Egée, vers la Thrace à l'est dans la perspective de contrôler les Détroits (Dardanelles et Bosphore) et la Propontide (mer de Marmara). Philippe sait renoncer provisoirement à un objectif pour se tourner dans une autre direction et revenir ensuite.

Première phase (357 - 352 av J-C)
En 357 av J-C, Philippe II agit dans deux directions. Il s'empare de Amphipolis sur la côte nord de la mer Egée, avec le prétexte qu'il veut la rendre à Athènes. Cette ville est importante, c'est une ancienne colonie d'Athènes et elle est alors à la tête de la ligue Chalcidienne. Celle-ci regroupe les cités grecques de cette partie de la côte, Amphipolis y est en concurrence avec Olynthe. En pratique, Philippe dissout la Ligue Chalcidienne et remet la cité d'Amphipolis et son territoire à Olynthe.
En 356 av J-C, Philippe s'empare de Potidée et de Pydna, qui ont été jadis conquises par Athènes, il renvoie les Clérouquies (à la fois colonies et garnisons). Athènes, qui est alors en pleine guerre des alliés ne réagit pas directement, elle tente, sans succés, de créer une coalition entre les rois barbares du nord de la Macédoine.
En 356 av J-C, Philippe s'empare de Méthonée, Abder et Maronée, toujours sur les côtes de la mer Egée.
En 353 av J-C, il déploie une double offensive, diplomatique et militaire, vers la Thessalie, au sud. Il passe alliance avec la Confédération (Koinon) des Thessaliens et renverse le tyran de Phères, ce qui affermit ses positions dans cette région. En 352 av J-C, il est aux portes des Thermopyles, qui contrôle l'accés au sud de la Grèce et en particulier au Péloponnèse.

La Troisième Guerre Sacrée
Celle-ci oppose, depuis 356 av J-C, les Phocidiens aux Locridiens et Béotiens. L'enjeu est le contrôle du sanctuaire d'Apollon à Delphes qui, par accumulation de nombreux dons, est devenu trés riche. Les Phocidiens s'en sont emparés et ont ainsi commis un sacrilège. C'est un sanctuaire panhéllènique, dirigé par une Amphictionie (regroupement des cités pour gérer le sanctuaire, les Thessaliens possèdent la moitié des voix du Conseil). Philippe II devient le chef de la Confédération des Thessaliens en 352 av J-C, à ce titre il prétend intervenir dans les affaires de la Troisième Guerre Sacrée. A ce stade, les Athéniens réagissent, ils verrouillent les Thermopyles quand Philippe II annonce qu'il souhaite descendre en Grèce centrale sous le prétexte d'intervenir dans cette guerre.

Deuxième phase (352 - 346 av J-C)
Philippe réplique en lançant une offensive en direction des Détroits et menace la route du blé, point sensible pour les Athéniens. Athènes décide de venir au secours des cités de la Chersonèse de Thrace, mais elle ne peut empêcher la prise d'Héraionteichos par Philippe en 351 av J-C. Celui-ci remet la ville à Périnthe, sur la côte nord de la Propontide (mer de Marmara).
Ensuite Philippe II poursuit l'offensive contre, cette fois, les cités de la côte nord de la mer Egée, il s'empare de Stagide, ville natale d'Aristote. En 350 av J-C, il commence le siège d'Olynthe, celui-ci va durer deux ans.
A Athènes, Démosthène tire la sonnette d'alarme, il écrit les Olynthiennes entre 349 et 348 av J-C pour dénoncer le comportement de Philippe, qu'il juge trés dangereux pour sa cité.
Olynthe est prise en 348 av J-C, la ville est rasée, les hommes tués, les femmes et enfants sont réduits en esclavage. Athènes n'a pu réagir car Olynthe est trop éloignée et elle était confrontée à une révolte des cités de l'Eubée.

Troisième phase (346 - 340 av J-C)
Athènes prend alors conscience qu'il lui faut passer par un traité de paix avec Philippe, elle est conclue en 346 av J-C, on l'appelle la Paix de Philocrate, du nom du négociateur athénien. La cité souhaite l'établissement d'un statu quo, Philippe agit et envahit la Thrace qu'il parvient à contrôler en 346 av J-c, avant même de jurer la paix. C'est un marché de dupe pour Athènes, qui n'a pas le choix, elle doit abandonner ses alliés, les Phocidiens et les roitelets de Thrace.
Cette paix met un terme à la Troisième Guerre Sacrée et elle entérine la défaite des Phocidiens et le contrôle par Philippe II de l'Amphictionie de Delphes. Elle permet à Athènes de souffler, de maintenir le verrou des Thermopyles et sa présence dans les Détroits.

Quatrième phase (340 - 338 av J-C)
A partir de 340 av J-C, Philippe II intercepte un convoi de 180 navires chargés de grain et destinés à Athènes, par cet acte il brise la paix et s'engage dans une phase d'affrontement direct avec cette cité. Athènes réagit en venant au secours de Périnthe et Byzance qui sont menacés par le roi de Macédoine, Byzance bénéficie aussi de l'assistance des Perses. C'est à ce moment que commence la Quatrième Guerre Sacrée (339-338 av J-C). Elle est issue d'un conglit entre Amphissa et Athènes. Philippe intervient et déclare la guerre à Athènes, il pénètre en Grèce centrale, contourne les Thermopyles par les montagnes et, en 339 av J-C, il prend Elatée, aux confins de la Béotie. Athènes et Thèbes se sentent menacés et passent une alliance en urgence. A Athènes, Démosthène prend les affaires en main, il affecte toutes les ressources aux activités militaires.
La bataille décisive a lieu à Chéronée en 338 av J-C, c'est une grande victoire pour Philippe II et un désastre pour ses adversaires. Le fils de Philippe, Alexandre, qui n'a que 19 ans, a conduit la cavalerie dont le rôle a été déterminant. La phalange macédonienne a été trés efficace. Le bataillon sacré des Thébains est anéanti, Athènes compte mille morts et deux mille prisonniers. Démosthène a réussi à s'enfuir du champ de bataille. La Béotie passe toute entière sous le contrôle de Philippe II. A ce moment Athènes a peur que le roi de Macédoine se dirige vers la ville, elle organise sa défense en urgence, les fortifications de l'Attique sont restorées, y compris les longs murs. Hypéride propose d'affranchir les esclaves pour pouvoir les incorporer à l'armée, le décret passe mais est rapidement aboli.

La Paix de Démade (337 av J-C)
Démade est resté prisonnier lors de la bataille de Chéronée. Il est remarqué par Philippe et Athènes le mandate pour négocier avec lui. C'est un orateur reconnu, il est parent éloigné de Démosthène et il est trés engagé dans la vie politique de la cité. Il a une position ambigüe, il est à la fois favorable aux Macédoniens tout en cherchant à préserver les intérêts de sa ville.
Philippe II se rend compte que l'invasion de l'Attique ne va pas être facile. Celle-ci est protègée par un réseau de forteresse (Phoria) bien organisé, il y en a sur les frontières avec la Béotie, mais aussi au Cap Sounion. Un réseau de communication efficace permet à l'armée (stratos) d'intervenir rapidement aux points sensibles. Dans chaque Phorium, une garnison surveille le territoire et peut déclencher l'alerte. Ce dispositif a été mis en place autour de 350 av J-C, sous le gouvernement d'Eubule. En plus la flotte Athénienne est restée quasiment intacte, 2 à 300 trières sont mobilisables rapidement, et la cité bénéficie de soutiens diplômatiques: Grand roi des Perses, Byzance, Périnthe.
Finalement Philippe II choisit choisi de négocier la paix. Alexandre et Antipater conduisent la négociation côté macédonien, Démade dirige la délégation d'Athènes. Le traité de paix accorde la remise des corps des Athéniens tués à Chéronée et la libération des prisonniers. Athènes est obligée d'adhérer à la nouvelle Ligue de Corinthe.



La nouvelle organisation de la Grèce: la Paix et la Ligue de Corinthe (aprés 337 av J-C)

La Paix a été jurée à Corinthe, elle entraine des modifications territoriales. Oropôs, an nord-est de l'Attique, est retiré aux Thébains et donné à Athènes. C'est un territoire agricole riche, mais surtout il possède un sanctuaire dédié à Amphiaros, un dieu guérisseur. Ce sanctuaire a une certaine importance dans le monde grec et il est riche par les dons faits par les pélerins. Athènes reprend également le contrôle de trois îles situées sur la route du blé: Lemnos, Ambros et Skyros. Même si elle est obligée d'adhérer à la Ligue de Corinthe, Athènes se sort bien de cette situation difficile.
La Ligue fonctionne avec un Conseil commun (Synédrion), composé des représentants des peuples adhérents. C'est aussi une symmachie dont l'hegemon est un roi, Philippe II, et non plus une cité. Un ennemi commun est désigné: les Perses. Sparte qui n'a pas participé à la guerre, n'adhère pas à la Ligue. En pratique la Ligue fige la situation politique du monde grec, elle impose la paix à tous, en particulier aux cités du Péloponnèse (par exemple Sicyone), qui sont agitées au IVème siècle av J-C.



La mort de Philippe II (336 av J-C)

Avec l'appuie de la Ligue de Corinthe, Philippe II s'engage dans une revanche des Guerres Médiques, le général macédonien Parménion franchit l'Hellespont avec 10000 hommes et débarque à Abydos, puis s'empare de l'ile de Chios et progresse dans l'Ouest de l'Asie Mineure.
Mais en 336 av J-C, Philippe II est assassiné, sans doute à cause de lutte de pouvoir entre les clans de la famille royale. La situation intérieure du royaume devient trés difficile et ce n'est pas le moindre mérite d'Alexandre que d'avoir réussi à la rétablir rapidement.
Illustration du climat consécutif à l'assassinat, à Athènes, quand Démosthène apprend la mort de Philippe, il se rend au Conseil des Cinq-Cents et fait décerner une couronne à l'assassin du roi, Pausanias.




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Alexandre le Grand (336-324 av J-C)

Les débuts d'Alexandre le Grand

Alexandre est le fils de Philippe et d'Olympias, une princesse de la famille royale d'Epire, il est né en 356 av J-C. Il a un caractère passionné qui l'amène à des colères terribles, il aime les fêtes, les beuveries et même les orgies. En même temps il a une volonté à toute épreuve et peut être généreux. A l'opposé il se comporte aussi de manière cruelle et injuste.
Alexandre a été formé par un des plus grands philosophes de l'Antiquité, Aristote. Auprés de lui, Alexandre s'initie au contrôle de soi, à la politique, à la morale, à l'éloquence et même à la médecine. Aristote était partisan d'un régime monarchique pour gouverner l'état, il le considérait comme meilleur que la démocratie qui risquait toujours de déboucher sur la tyrannie.
Quand Philippe meurt, en 336 av J-C, Alexandre a à peine vingt ans. Il a déjà fait ses preuves : en 340 av J-C, il a été régent du royaume quand son père assiégeait Périnthe et Byzance, en 338 av J-C, à Chéronée, son action à la tête de la cavalerie avait été déterminante. Dans un contexte difficile, il parvient à prendre la succession de son père. Il se débarasse des complices réels ou supposés de l'assassin de son père, Pausanias.

La soumission des Grecs
A son avènement, plusieurs cités grecques jugent que le moment est venu de secouer la tutelle macédonienne, ainsi Thèbes, Argos, l'Arcadie, l'Élide, l'Etolie. Alexandre agit rapidement, il s'assure des Thessaliens et fait reconnaître son autorité par l'Amphictionie de Delphes, il se présente alors avec son armée devant Thèbes qui s'incline. Les Athéniens lui envoient des ambassadeurs pour l'amadouer. Alexandre convoque alors l'assemblée de la Ligue de Corinthe qui le nomme chef suprême (hegemon) des Grecs dans la guerre contre les Perses.
Alexandre est alors confronté à des révoltes des peuples barbares des Balkans, en 335 av J-C, il vainc les Triballes (dans l'actuelle Bulgarie), il détruit une ville des Gètes qui refluent dans l'intérieur du continent et soumet les Illyriens. La rumeur de la mort d'Alexandre se répand alors dans les cités grecques, dont Thèbes qui se soulève, Athènes hésite. Alexandre arrive bientôt en Béotie avec plus de trente mille hommes et vainc les Thèbains. Le Conseil des Alliés de la Ligue de Corinthe décide d'une répression féroce: Thèbes est rasée, les captifs, les femmes et enfants sont vendus comme esclaves. Athènes, effrayée, envoie des félicitations à Alexandre, qui en retour réclame que neuf de ses ennemis lui soient livrés: Démosthène, Lycurgue, Hypéride, Polyeucte, Charès, Charidèmos, Éphialte, Diotimos et Héroclés. Démade sauve la situation en promettant de les punir et finalement Athènes ne les livre pas.



La conquête de l'Empire Perse

L'Asie Mineure
Alexandre se lance alors dans son grand projet, la conquête de l'Empire Perse du Grand-Roi, Darius III. Au printemps de l'année 334 av J-C, avec l'aide de sa flotte composée de 160 trières, il passe les Détroits de l'Héllespont avec son armée qui compte un peu plus de 30000 fantassins et 5000 cavaliers. Une grande armée Perse (peut-être 100.000 hommes) l'attend derrière le fleuve Granique, Alexandre y remporte sa première victoire en Asie. Il s'empare d'une importante place forte, Sardes et de son trésor. De nombreuses cités lui ouvrent alors leurs portes: Ephèse, Priène, Magnésie, Tralles, ... Il y rétablit la démocratie car les Perses s'appuyaient plutôt sur les oligarques pour gouverner. Il maintient l'organisation en Satrapie, mais place des Macédoniens à leur tête.
Alexandre doit néanmoins faire le siège de Milet où s'est réfugiée une garnison Perse, il l'emporte en bloquant les ports et en l'enlevant par des assauts. Sa flotte étant insuffisante par rapport à celle des Perses (qui compte 400 trières), il décide de la licencier. Il poursuit son action en faisant le siège d'Halicarnasse qui est défendue par Memnon de Rhodes et Ephialte, un banni athénien. Halicarnasse tombé, Alexandre investit la Lycie et la Pamphylie, dans le sud-ouest de l'Asie Mineure puis il remonte vers le centre de l'Anatolie jusqu'à Gordion (où il tranche le noeud Gordien).
De là, en 333 av J-C, il prend Ancyre puis redescend à travers la Cilicie jusqu'au littoral de la mer Méditerranée, à Tarse. Pendant ce temps, la flotte Perse a les mains libres en mer Egée. Memnon de Rhodes reconquiert de nombreuses îles dont Chios, il met le siège devant Mytilène sur l'île de Lesbos, c'est là qu'il meurt. Darius rappelle alors les mercenaires grecs de la flotte pour renforcer son armée de terre. Les gains de Memnon sont sans utilité, d'autant qu'Alexandre a fait reconstituer une flotte qui, dès lors, peut disputer la mer Egée aux Perses. En un an Alexandre a mené à bien la conqête de la partie occidentale de l'Asie Mineure.

La Syrie et l'Egypte
Darius III décide de défendre la Syrie et concentre une armée à Issos (novembre 333 av J-C) où a lieu la seconde grande bataille. Alexandre en sort à nouveau vainqueur, Darius doit fuir en abandonnant sa famille, sa mère, sa femme et ses filles qui deviennent prisonnières du roi de Macédoine.
Alexandre poursuit alors la conquête de l'Asie, il commence par la Syrie et doit faire un long siège (sept mois) à Tyr qui tombe en août 332 av J-C, il s'empare de même de Gaza. Les Perses n'ont plus l'appui des marins Phéniciens, ce qui réduit beaucoup l'efficacité de leur flotte.
Alexandre investit alors l'Egypte, où il est accueilli comme un libérateur. Il est sans doute intronisé Pharaon à Memphis. En 331 av J-C, il se rend à Siwah, dans le désert, pour avoir la caution du Dieu Ammon, qui est aussi respecté par les Grecs. Il fonde Alexandrie, met en plece des garnisons et confie l'administration de l'Egypte à Cléomène de Naucratis, un Grec. Il renforce sa flotte qui à partir de ce moment a le contrôle de la Mer Egée et de la Méditerranée orientale.

Le coeur de l'Empire Achéménide
Alexandre remonte alors vers la Phénicie, au nord, puis il franchit l'Euphrate et le Tigre. Il se retrouve face à l'armée perse de Darius III pour une troisième grande bataille et victoire à Gaugamèles, prés d'Arbelès, en octobre 331 av J-C. Darius parvient à nouveau à s'enfuir, mais il a perdu tout contrôle sur son Empire. Alexandre descend le Tigre et s'empare des capitales de l'Empire Achéménide: Babylone, Suse où il s'empare du trésor de Darius. Aprés une marche difficile, il atteint Persépolis qui était la plus belle et la plus riche des cités perses. Alexandre décide le pillage et l'incendie du grand palais de la ville, les trésors qu'il y trouve le dégage de tout problème financier.
Alexandre poursuit vers l'est, il prend Pasagardes en janvier 330 av J-C, l'ancienne capitale de Cyrus le Grand, et continue en direction d'Ecbatane, sur les traces de Darius III. Il pénètre dans cette ville au printemps 330 av J-C.

L'Iran
Darius est capturé par Bessus, le satrape de la Bactriane, Alexandre se lance à sa poursuite à marches forcées dans les montagnes iraniennes. Bessus fait assassiner Darius et usurpe le titre de Grand-Roi. Alexandre se déclare alors le successeur de Darius et prend à son tour le titre et les fonctions de Grand-Roi des Perses, il fait faire des funérailles royales à Darius.
Bessus, se fortifie dans la Sogdiane et la Bactriane. Alexandre le poursuit et s'empare de L'Hyrcanie en juillet 330 av J-C, la lutte va s'étaler sur trois ans, elle est difficile et éprouvante. Confronté à des guerillas dans un pays au relief difficile, il réorganise son armée, la rend plus mobile, il y incorpore des cavaliers perses. Il conquiert l'Arie, la Drangiane puis l'Arachosie. Il fonde, chemin faisant, plusieurs villes du nom d'Alexandrie, une des plus connues est Kandahar en Afghanistan. C'est à l'automne de 330 av J-C qu'éclate le complot de Philotas, fils de Parménion, le principal général d'Alexandre, les deux sont exécutés.
Remontant vers la Bactriane, il franchit la rivière Oxus (Amou-Daria) au printemps de 329 av J-C. Voyant sa situation désespérée, le Sogdien Spitamène, allié de Bessus, pour se sauver, livre ce dernier, qui est exécuté par les parents de Darius. Alexandre occupe alors la capitale de la Sogdiane, Maracanda, l'actuelle Samarcande. L'année 328 av J-C est consacrée à la pacification de la Bactriane et de la Sogdiane. La répression des soulèvements est terrible. Spitamène est finament assassiné par la tribu des Massagètes à la fin de 328 av J-C. Les deux royaumes sont enfin soumis.
C'est en Sogdiane qu'il épouse Roxane, la fille du prince perse Oxyarte, incitant ainsi à l'union des deux peuples, Perses et Grecs. Alexandre agit avec un grand sens politique, après la mort de Darius, il adopte les usages perses, revêt la tunique blanche et porte le diadème. Il apprend la langue perse et admet dans sa garde les fils des plus illustres familles du pays. Ce comportement déplait à de nombreux Macédoniens et suscite des complots. Alexandre tue de sa propre main Clitus, qui l'avait sauvé au passage du Granique. En 327 av J-C, Alexandre veut imposer à tous la Proskynèse, prosternation devant le roi selon la coutume perse. De nombreux Grecs et Macédoniens résistent. L'historiographe Callisthène, un neveu d'Aristote est condamné et exécuté.

L'Inde
Alexandre se dirige alors vers l'Inde qui, jadis, a fait partie de l'Empire Achéménide. L'Inde est divisée en nombreux royaumes, un roi Indien, Omphis, menacé par un autre, Porus, l'appelle à l'aide. En 327 av J-C, Alexandre franchit la passe de Khyber tandis qu'un autre corps d'armée macédonien arrive à Peshawar, la lutte est difficile dans un relief tourmenté avec des forteresses quasiment inaccessibles, il arrive pourtant à conquérir le royaume de Taxila. Au printemps de 326 av J-C, Alexandre franchit enfin l'Indus et se trouve face à Porus et son armée qui comprenait des éléphants de combat. La victoire des Macédoniens est difficile, mais le Penjab est alors ouvert devant l'armée, Alexandre colonise le pays en y fondant les villes de Nicée et Bucéphalie (du nom de son cheval, Bucéphale, qui vient de mourir). Lui et son armée traversent alors l'Hydaspe et atteignent l'Hyphase, limite extrême de l'expédition. Les soldats, épuisés, ne veulent plus continuer, ils forcent Alexandre à s'arrêter.

Le retour d'Alexandre et de son armée
Aprés être resté trois jours enfermé dans sa tente, il donne l'ordre du retour. Il est vrai que les nouvelles provenant des régions occidentales signalaient des agitations qui rendaient le retour de l’armée nécessaire. Alexandre fait construire 800 navires et descend l'Hydaspe et l'Indus, encadré par deux corps d'armée commandés par Héphaistion, son favori, et Cratère. Il est à Pattala en juillet 325 av J-C. Il organise les territoires récemment conquis en deux gouvernements: Gandhara et Sind. De là l'armée reprend le chemin de l'Occident, Alexandre la scinde en trois, une partie revient par terre, sous le commandement de Cratère, une autre, toujours par terre, sous son commandement, et la troisième par mer en longeant la côte, sous le commandement de Néarque. Alexandre revient par le chemin le plus difficile, il traverse le désert de Gédrosie, la marche est rendue terrible par le climat et l'abscence d'approvisionnement. Tous ses corps d'armée se retrouvent en décembre 325 av J-C, en Carmanie.
Alexandre rejoint Pasagardes, puis Persépolis et Suse où il s'établit au printemps de 324 av J-C. Alexandre prend alors des mesures politiques importantes. Il relance l'union des Perses et des Grecs, il prend comme nouvelle épouse la fille ainée de Darius III, et incite ses compagnons et les généraux à épouser des femmes perses nobles. De même, de nombreux soldats épousent des femmes asiatiques. Dans le même esprit il établit la fusion des Perses et des Grecs dans son armée, les nobles perses (les Epigones) accèdent à la garde royale. Pour établir une base religieuse commune dans son Empire, il demande à nouveau à être considéré comme un Dieu. Enfin pour rétablir la concorde, il publie l'édit sur les bannis, qui permet aux exilés des cités de la Ligue de Corinthe de rentrer chez eux. Tout, ceci provoque la mutinerie d'une partie de l'armée macédonienne, treize agitateurs sont condamnés et exécutés. Alexandre prononce alors le Discours d'Opis où il exprime sa volonté d'établir la concorde entre tous les peuples de son Empire. Il parvient à contrôler puis retourner le mécontentement des Macédoniens et des Grecs.
C'est dans cette période que, Harpale, le Trésorier général, installé à Babylone, s'enfuit en emportant avec lui 5000 talents et une armée de mercenaires, il va se réfugier à Athènes et y créer de nombreux problèmes.
Alexandre est à Ecbatane pendant l'hiver de 324 av J-C, il reprend alors sa route vers l'ouest et atteint Babylone en février 323 av J-C, il y reçoit des ambassades de toutes les parties de son Empire, y compris de la Grèce continentale, et même de contrées encore plus à l'ouest (Etrusques, Carthaginois, Celtes, ...).

La mort d'Alexandre
C'est à Babylone qu'il tombe malade (sans doute de la malaria) et finit par mourir le 13 juin 323 av J-C, il avait à peine 33 ans. Il n'a pas de successeur désigné, l'Empire va être partagé entre ses généraux. Pour autant l'impact de sa conquête est immense, une bonne partie de l'Asie se trouve imprégnée par la civilisation et les valeurs héllènistiques. Même si son Empire n'a pas conservé son unité politique, le monde a changé d'échelle, la vie ne se focalise plus seulement sur la cité, elle devient bien plutôt le fait de grands Etats structurés. Au plan économique, la constitution de l'Empire a créé un nouvel espace d'échanges, trés vaste, précurseur du commerce international.



Athènes et Alexandre le Grand (336-324 av J-C)

Dans la période qui suit 337 av J-C, à trois reprises, Athènes ne secoue pas le joug macédonien alors que l'occasion lui en est offerte: lors de la mort de Philippe II, lorsqu'une rumeur donne Alexandre mort et enfin quand Sparte se soulève. A cette époque Athènes est dirigée par Lycurgue (395-324 av J-C), celui-ci se préoccupe avant tout de redresser les finances et de garantir les intérêts vitaux de la cité, par exemple la route du blé.
En 336 av J-C, Philippe II meurt assassiné, son fils Alexandre lui succède. Aucune cité grecque ne bouge et tous les membres de la Ligue de Corinthe jurent à nouveau le serment de paix avec Alexandre.
En 335 av J-C, la rumeur se répand qu'Alexandre est mort au cours d'une expédition militaire contre les Illyriens. Thèbes, aidé par l'or donné par les Perses, se soulève et à Athènes certains hommes politiques s'agitent. Alexandre et son armée fondent sur Thèbes. Les autres cités grecque et en particulier Athènes, sans doute grâce à Démade, n'interviennent pas pour la secourir. Le résultat est un désastre pour Thèbes, la ville est rasée pour l'exemple et la population est déportée (la cité ne renaitra que 20 ans plus tard). Cette décision a été prise par le Synédrion des alliés de la Ligue de Corinthe.
En 331 av J-C, le roi Agis III de Sparte se soulève, sans doute en coordination avec les Perses, car l'offensive maritime de Memnon de Rhodes en mer Egée a lieu au même moment. Alexandre est en Asie, entre la Syrie et l'Egypte et Antipater gouverne la Macédoine en son nom. Le but, pour les Perses, est d'agiter la Grèce afin d'obliger Alexandre à revenir en Europe. En réalité, Antipater vainc les Spartiates à la bataille de Megalépolis en 331 av J-C et le roi Agis y meurt. Démosthène et Démade ont poussé les Athéniens à garder la neutralité, en effet la rivalité avec Sparte est toujours présente.
Entre 330 et 320 av J-C, Athènes perd le contrôle de son approvisionnement en blé, la route du blé est contrôlée par les Macédoniens, le grain d'Egypte devient alors plus cher. La pénurie de grains (sitodeia) est durement ressentie par les habitants.
Les relations d'Athènes avec Alexandre ne sont pas bonnes. Celui-ci reproche à la cité de mener un double jeu. Il y a autant de mercenaires athéniens dans l'armée du Grand-Roi que dans l'armée d'Alexandre. Vers 324 av J-C, Alexandre souhaite qu'on lui rende des honneurs divins, il veut être considéré à l'égal des Dieux (isotheos) et avoir un culte avec un prêtre qui fera des sacrifices sur un autel avec sa statue. Démade et Démosthène font accepter les honneurs divins. La même année, à Suse, Alexandre publie le rescrit de Suse, il decide le retour des bannis (issus des guerres civiles) afin de rétablir la concorde dans les cités. Athènes a une garnison (clérouquie) dans l'île de Samos depuis 366 av J-C., de nombreux athéniens sont venus habiter là. Les Samiens exilés souhaitent revenir dans leur île.
En 324 av J-C, le trésorier d'Alexandre, Harpale, convaincu de concussion, s'enfuit avec une partie du trésor d'Alexandre. Il demande et finit par être accueilli à Athènes. Alexandre demande à ce qu'il lui soit livré, une partie des athéniens est contre cette mesure. Démosthène, conscient des risques, préfère négocier avec Alexandre et Antipater. Finalement Harpale parvient à s'enfuir. Démosthène paiera cette attitude: il est accusé de concussion et exilé.
Quand Alexandre meurt en juin 323 av J-C, les Athéniens se révoltent contre la tutelle macédonienne, ainsi que de nombreuses cités grecques. Celles-ci sont frustrées d'avoir perdu leur totale liberté de mouvement, elles veulent reconquérir leur autonomie et leur Eleutheria (liberté et indépendance).
Athènes tente de profiter de la mort d'Alexandre pour recouvrer son indépendance, avec d'autres cités. La guerre est préparée par les discours de Hypéride et grâce à l'argent d'Harpale. Le stratège Léosthénes rassemble des mercenaires et Athènes s'engage dans la guerre Lamiaque (323-322 av J-C) contre le régent de Macédoine, Antipater. Léosthénes remporte des succés initiaux puis meurt, la flotte des alliés grecs est vaincue à Amorgos en 322 av J-C. Antipater qui était assiègé dans Lamia, parvient à se dégager. Il est renforcé par les troupes de Cratère et remporte la victoire de Crannon qui lui permet d'imposer ses volontés. Athènes dut livrer les principaux responsables et Démosthène se suicida.
A partir de 322 av J-C, Athènes dépend des rois de Macédoine qui y nomment des gouverneurs et maintiennent une garnison au Pirée, elle ne joue plus les premiers rôles sur la scène internationale. Pour autant Athénes n'est pas finie. A l'époque Héllènistique (de 323 à 146 av J-C), la cité continue d'exister et prospère comme institution et centre intellectuel, même si son influence politique et militaire s'est fortement réduite.



Iles Grecques et Athènes

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La succession d'Alexandre le Grand (324 av J-C): le Monde Héllènistique

A la mort d'Alexandre le Grand, en juin 323 av J-C, il ne laisse qu'un fils posthume, Alexandre, qui suppose donc une longue régence. Son empire est partagé, sous la conduite du Chiliarque Perdiccas, entre les principaux généraux. Ceux-ci sont qualifiés du nom de Diadoques, ils sont tous macédoniens sauf un grec, Eumène. Antipater est confirmé en Macédoine et Grèce d'Europe, Lysimaque s'établit en Thrace, Léonnatos dans le Nord de l'Asie Mineure, Antigone dans l'Ouest et le Sud de l'Asie Mineure, Eumène dans l'Est de cette Asie Mineure, Perdiccas en Perse et Ptolémée en Egypte. Bien vite des situations conflictuelles dégénèrent en guerres qui modifient les équilibres initiaux. Antigone élimine Eumène et parvient à dominer toute l'Asie Mineure, Séleucos s'établit en Babylonie.
A partir de 306 av J-C, les Diadoques prennent le titre de roi et des monarchies se mettent en place. En Egypte et Cyrénaïque (actuelle Libye) Ptolémée I fonde la dynastie des Lagides. Au moyen-orient (Syrie, Liban, Israel, Perse jusqu'à l'Afghanistan) s'installe la dynastie Séleucide issue du roi Séleucos I. En Asie Mineure, Antigone le Borgne fonde la dynastie des Antigonides.
En Egypte le royaume Lagide des Ptolémée va durer trois siècles, il a une consistance physique et historique forte. Cléopâtre en est la dernière représentante à l'époque de Jules César et d'Auguste.
En Asie, le royaume Séleucide est beaucoup plus hétérogène puisqu'il rassemble des peuples allant de la mer Méditerranée jusqu'à l'Inde, son domaine a d'ailleurs beaucoup varié dans le temps. La dynastie Séleucide s'est maintenue en Syrie jusqu'en 64 av J-C.
En Europe le royaume de Macédoine est trés agité pendant une cinquantaine d'années, il devient stable et indépendant à partir de 277 av J-C, il va durer plus d'un siècle, jusqu'en 166 av J-C et la conquête Romaine.



Turquie : Istanbul, Côte turque et Cappadoce

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